L’activité en chiffres

Après la naissance

Présenter l’intégralité des tableaux d’activités de notre hôpital serait vite ennuyeux.

Nous préférons donc vous livrer une sélection de quelques indices-clés témoignant de l’activité et de la spécificité de notre établissement.

Prénoms les plus fréquemment attribués au Belvédère

Filles

Garçons

En 2023, 23 Adèle (1 fille sur 57) 22 Anna et 20 Alba sont nées. Après le Top 10 se classent Agathe, Alice, Alma et Jade. 641 prénoms orthographiés différemment.

Parmi les garçons, on retrouve 32 Raphaël (1 garçon sur 43) 22 Arthur et 22 Gabriel. Après les 10 premiers se classent Eden, Gaspard et Léon. 570 prénoms orthographiés différemment.

Les prénoms d’orthographe différente mais de prononciation similaire sont classés ensemble : Lukas, Lucas, Luckas, Lucka, Luka, Luca, Lucca (sans compter dans ce tableau les Loukas et Louka) ; Eliot, Elliot, Eliott, Elliott ; Margot, Margaux, Margault ; Inès, Inesse, Iness ; Rafaël, Raffael, Raphaël.

Garçon ou fille ?

Répartition par sexe des bébés

Chaque année, il naît plus de garçons que de filles. Sauf à de rares exceptions, en 2001-2002-2020.

Allaitement

Proportion de femmes qui allaitent

Toute une organisation existe au Belvédère pour accompagner les mamans qui souhaitent allaiter. L’allaitement maternel contribue au bon développement du nouveau-né. Plus de la moitié des femmes qui accouchent allaitent leur(s) enfant(s).

A la sortie de l’établissement, les patientes ont la possibilité de rentrer en contact, par mail, avec des pédiatres formées en allaitement. 450 mails ont été traités en 2023.

Transferts pédiatriques et Unité Kangourou

Proportion d’enfants transférés après leur naissance

Quand l’état du bébé ne permet pas son maintien dans notre établissement, l’enfant est transféré au CHU. La présence de l’Unité Kangourou limite donc les séparations mère-enfant.

Tous les enfants de la maternité bénéficient d’un suivi pédiatrique : examen des nouveau-nés à la naissance, avant la sortie, ou plus souvent si nécessaire. Il est parfois utile d’emmener pour quelques heures au CHU de Rouen un bébé pour une consultation ou un bilan : seulement 3 km séparent le CHU de Rouen du Belvédère.

la naissance

Accouchements

Évolution des accouchements

On note une baisse nationale de la natalité ces dernières années.

Il est toujours conseillé de s’inscrire le plus tôt possible. Pour vous inscrire en ligne.

A quelle heure ?

Répartition des accouchements suivant le jour et la nuit

Il n’y a pas, dans notre établissement, de politique de déclenchement systématique à terme. Les patientes se mettent en travail spontanément et accouchent donc à toutes heures. Les naissances sont réparties de façon assez homogène au cours de la journée et de la nuit.

Les seuls déclenchements réalisés le sont pour motif médical (nécessité de provoquer la naissance devant un terme dépassé, une hypertension artérielle…). Ces déclenchements sont réalisés la journée (sauf urgence).

Épisiotomies

Taux d’épisiotomie

L’épisiotomie, pratiquée lors de l’accouchement peut parfois être nécessaire pour laisser passer le bébé et éviter les déchirures graves.

Une sensibilisation de l’équipe médicale (obstétriciens et sages-femmes) a permis d’en diminuer la fréquence au juste nécessaire.

Péridurales

Accouchements par voie basse sous péridurale

La péridurale est une des techniques proposées pour limiter les douleurs de l’accouchement. En l’absence de contre-indication médicale, elle est posée au Belvédère sur simple demande.

La consultation d’anesthésie réalisée au 8e mois de grossesse est obligatoire, que l’on souhaite ou non une péridurale à son accouchement.

Césariennes

Taux d’accouchements par césarienne

La proportion d’accouchements par césarienne est stable autour de 14,5 %. Ce taux reste bien inférieur à la moyenne nationale située entre 20 et 25 %.

Accouchements instrumentaux

Taux d’accouchements avec aide instrumentale

Au cours de l’accouchement, différents instruments peuvent être utilisés pour faciliter la naissance de l’enfant : forceps, spatules ou ventouses. Ce taux est stable chaque année.

Accouchements de jumeaux

Proportion d’accouchements gémellaires

La naissance de jumeaux nécessite la présence de l’équipe obstétricale au grand complet : un obstétricien, une sage-femme (souvent 2 pour bien accueillir les nouveau-nés), un anesthésiste et un pédiatre.

Accouchements par le siège

Proportion d’accouchements par le siège (jumeaux exclus)

Certains bébés se présentent par le siège (fesses en bas) en fin de grossesse. Pour autoriser une naissance par les voies naturelles, il faut respecter un certain nombre de critères ; sinon, une césarienne est décidée. Au Belvédère, un siège sur quatre naît par voie basse.

En moyenne, chaque mois, plus de 6 enfants naissent par le siège (chiffre ne tenant pas compte des grossesses gémellaires).

Avant la naissance

Préparation à la naissance

Accompagnement des futures mamans
et préparation à la naissance : activités proposées

Les préparations à l’accouchement permettent aux femmes enceintes de rencontrer l’équipe de la maternité, de comprendre les transformations de leur corps, le développement de l’enfant et l’importance de son « accueil » à la naissance. Différentes activités sont proposées par la maternité. Pour plus d’informations, cliquez ici.

Diagnostic anténatal

Nombre d’échographies et de consultations de génétique en 2023

Le diagnostic anténatal est la recherche, avant la grossesse ou avant la naissance, d’un risque ou de la certitude d’une anomalie chromosomique, génique, biologique, infectieuse ou morphologique fœtale.

L’information nécessaire en cas de risque ou de découverte d’une anomalie chez le fœtus ou le futur enfant est fournie aux parents par un ensemble de médecins : obstétriciens, généticiens, échographistes et éventuellement d’autres spécialistes selon la pathologie.

Certains praticiens référents dans ces disciplines appartiennent au « Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal », localisé au CHU de Rouen et agréé par le ministère des affaires sociales et de la santé.

Amniocentèses

Nombre d’amniocentèses

L’amniocentèse consiste à prélever, vers le 3e mois de la grossesse, du liquide (amniotique) dans lequel évolue le bébé. L’analyse de ce liquide permet, dans certains cas, de poser avec certitude un diagnostic sur des anomalies que l’on suspecte.

La recherche de la trisomie 21 en est la principale indication. On la suspecte soit à partir d’anomalies à l’échographie, soit à partir du dosage des marqueurs sériques réalisé sur une prise de sang au premier trimestre de la grossesse. Aujourd’hui, le calcul du risque (HT 21) se fait en tenant compte conjointement de deux paramètres (mesure de la nuque fœtale au premier trimestre et marqueurs sériques).

En cas de risque supérieur à 1/1000, on réalise un DPANI, c’est-à-dire une étude des cellules du fœtus retrouvé dans le sang maternel ; cette étude comporte moins de risque d’erreur de fausse suspicion de trisomie 21.

Il y a donc une nette diminution du nombre d’amniocentèses car le calcul du risque est plus pertinent.

A noter qu’en 2023 11 biopsies de trophoblaste ont été réalisées.

Hospitalisation prénatale

En cas de problème pendant la grossesse (hypertension artérielle, menace d’accouchement prématuré, saignements importants…), la future maman est hospitalisée dans une unité spécialisée. La durée moyenne des séjours dans ce service des grossesse pathologiques est de 3 jours.

« Transferts in utero »

Nombre de patientes transférées en 2023 avant la naissance dans un autre établissement alors qu’elles devaient accoucher au Belvédère

Deux cas :

Lorsque l’on sait avant l’accouchement que le bébé nécessitera une prise en charge en réanimation néonatale (bébé très prématuré ou de tout petit poids par exemple), la future maman est dirigée vers une maternité de niveau III (le plus souvent le CHU de Rouen) avant son accouchement. La maman est en effet la meilleure « ambulance » pour son bébé avant la fin du 7e mois.

Si les capacités d’accueil de la maternité sont exceptionnellement dépassées. Il n’y a pas, dans notre établissement, de politique de déclenchement systématique à terme. Les patientes se mettent en travail spontanément et accouchent tous les jours de façon assez aléatoire. Malgré des efforts de répartition au niveau des inscriptions, il arrive que toutes les mamans accouchent le même jour ! Il n’y a alors plus de place et l’on est obligé de transférer des patientes vers d’autres établissements de l’agglomération. Cette situation est très exceptionnelle.

Ces transferts s’inscrivent dans le cadre d’une politique de réseau suivant les décrets de périnatalité.