La nymphoplastie
Qu’est-ce que c’est ?
L’esthétique vulvaire est un sujet intime, et des disgrâces peuvent entrainer un retentissement sur la vie quotidienne, des difficultés à l’habillement, des troubles dans l’activité sexuelle…
Les grandes lèvres peuvent être trop fines, les petites lèvres trop proéminentes, et des asymétries peuvent exister.
Comment ça marche ?
La nymphoplastie, réduction des petites lèvres, consiste à « couper ce qui dépasse ».
En ce qui concerne l’augmentation des grandes lèvres, elle est réalisée avec une lipoaspiration, et une réinjection du gras dans les lèvres pour leur redonner un volume acceptable.
En pratique ?
La nymphoplastie est prise en charge par la sécurité sociale. Elle est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire, et dure environ 45 minutes. Les complications sont les risques d’infection et d’hématome.
Les augmentations de volume des grandes lèvres appartiennent au domaine de la chirurgie esthétique pure et ne sont pas remboursée par la Sécurité sociale. Elles sont réalisées sous anesthésie générale en ambulatoire, et durent environ 1 heure.
Les suites opératoires sont en général simples, avec des fils résorbables, et une reprise rapide des activités quotidiennes. Les rapports sexuels seront déconseillés pendant 1 mois.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.
Les complications de la réduction des petites lèvres sont principalement locales : hématome, infection et désunion de cicatrice.
L’augmentation des grandes lèvres rejoint les mêmes complications que celle de la lipoaspiration, et que celles des transferts graisseux autologues, avec principalement une résorption avec absence de résultat escompté.
Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.
Cette intervention est réalisée aussi par les chirurgiens gynécologues.
La régénérescence vaginale
Qu’est-ce que c’est ?
L’inconfort vaginal peut être un handicap majeur. Il peut apparaitre spontanément, dès la puberté, ou au moment de la ménopause, ou également après un accouchement par voie basse (avec ou sans épisiotomie), et peut être caractérisé par un simple inconfort jusqu’à de vraies douleurs ressenties lors des rapports sexuels. Désormais, des techniques existent pour améliorer cet inconfort.
Comment ça marche ?
Le transfert autologue graisseux est une technique présentant non seulement comme avantage un effet volumateur qui va permettre de réduire le diamètre du vagin et de l’orifice vaginal, mais également un effet régénératif grâce aux cellules souches présentent en quantité importante dans la graisse. La paroi vaginale va ainsi se retrouver plus souple, plus épaisse et régénérée, avec une amélioration des sensations lors des rapports et une disparition des douleurs. Il n’existe aucun risque de rejet ou de réaction contre un corps étranger étant donné le transfert de la propre graisse de la patiente !
Des injections d’acide hyaluronique peuvent également être réalisées, mais présentent des effets temporaires.
En pratique ?
L’intervention se réalise sous anesthésie locale, dure environ une heure. Elle est réalisée en ambulatoire. Cette intervention est à visée « esthétique », elle est entièrement à la charge de la patiente.
Les suites opératoires sont les mêmes qu’après une lipoaspiration avec fatigue et ecchymoses, mais reprise rapide des activités quotidiennes. Les rapports sexuels seront déconseillés pendant 6 jours.
Concernant les injections d’acide hyaluronique, celles-ci sont réalisées en consultation.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie locale. Les complications sont les risques d’infection et d’hématome, l’absence de résultat ou nécessité d’injections ultérieures, et enfin, les irrégularités de répartition de graisse au niveau du site donneur.
Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.