Pour atteindre les organes du petit bassin, le chirurgien a plusieurs possibilités qui laissent ou non des cicatrices visibles.
La cœlioscopie est aujourd’hui la plus pratiquée. Elle est réalisée grâce à de petites incisions sur l’abdomen. Elle oblige une anesthésie générale.
La chirurgie par le vagin (appelée aussi par les voies naturelles ou par voie basse) permet de réaliser un grand nombre d’interventions : conisation, hystéroscopie, stérilisation par pose de dispositifs Essure, ablation de l’utérus, opération pour incontinence urinaire ou descente d’organes. La chirurgie vaginale permet d’éviter les cicatrice, tout en favorisant une récupération précoce et une hospitalisation courte.
Il existe une nouvelle technique mini invasive permettant de pratiquer une cœlioscopie par le vagin, ne laissant aucune cicatrice visible : le V-NOTES.
La laparotomie est réalisée par ouverture directe de la paroi : la césarienne en est l’exemple type.
Quel est le type d’anesthésie est utilisée ?
Tout dépend de l’intervention, du choix de la patiente et de l’anesthésiste. On peut choisir entre une anesthésie générale, loco-régionale (péridurale, rachi-anesthésie en injectant un anesthésique dans le dos ou en anesthésie périnéale) voire locale (en injectant directement sur le lieu de l’intervention).
Est-on confortable après une chirurgie vaginale ?
La chirurgie vaginale permet le plus souvent d’obtenir des suites opératoires très peu douloureuses. Certains actes permettent même une chirurgie ambulatoire (entrée et sortie le même jour) : conisation, hystéroscopie, stérilisation par pose de dispositifs Essure. Pour les interventions plus importantes (ablation de l’utérus, opération pour incontinence urinaire ou descente d’organes.), la voie vaginale offre les mêmes confort que la cœlioscopie : les patientes se lèvent le lendemain de l’intervention et sortent rapidement de l’hôpital. Un traitement antalgique simple est en général suffisant.
Peut-on choisir entre chirurgie vaginale et chirurgie cœlioscopique ?
Dans la majorité des cas, une des deux possibilités s’impose et cela vous est expliqué par votre chirurgien. La voie d’abord utilisée dépend du type de pathologie à traiter, de conditions anatomiques spécifiques de la patiente mais aussi de l’expérience de l’opérateur.
Dr Vincent Ducrotoy
Chirurgien-gynécologue-obstétricien