Le lifting cervico-facial
Qu’est-ce que c’est ?
Le vieillissement cutané du visage est inévitable. En effet, la peau se flétrit, a tendance à ptoser (tomber), le visage se creuse car la graisse disparait, et les mimiques du visage créent des rides d’expression.
Chaque individu présente son propre vieillissement en fonction de sa génétique, de ses habitudes, de son environnement (exposition solaire, tabac, pollution…) et de ses moments de vie (stress, anxiété…).
Le lifting cervico-facial permet de retendre la peau du visage, en particulier au niveau du tiers inférieur : l’ovale du visage et le cou.
Comment ça marche ?
La technique chirurgicale utilisée est celle d’une grande cicatrice qui part des cheveux en regard de l’œil, qui descend jusqu’au lobe de l’oreille puis remonte en arrière vers les cheveux du cou. Un grand décollement est réalisé, les ligaments qui se sont détendus sont repositionnés, et la peau est redrapée.
Plusieurs gestes peuvent être associés dans le même temps opératoire
- Un transfert autologue graisseux, qui va permettre de régénérer les tissus, de redonner du volume au visage et d’éviter l’effet « tiré » du lifting cutané pur ;
- Un geste au niveau au niveau du menton (résection ou lipoaspiration) qui va permettre de supprimer la « boule de graisse » qui peut être visible ou gênante ;
- Une blépharoplastie supérieure et/ou inférieure permettant de retirer la peau qui tombe ou les poches au niveau des yeux.
En pratique ?
Cette chirurgie n’est pas prise en charge par la sécurité sociale, elle est purement esthétique. L’intervention peut durer entre 3 à 6 heures en fonction des gestes à réaliser. Un drainage peut être réalisé si nécessaire et sera retiré lors du premier pansement.
Une hospitalisation d’une nuit post opératoire sera nécessaire. Une éviction sociale est recommandée pendant une quinzaine de jours.
Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, mais fatigante et la reprise des activités quotidienne se fait en quelques jours.
Les sutures sont résorbables ou non (agrafes dans les cheveux), et seront le cas échéant enlevés à 5 ou 8 jours après l’intervention).
Des pansements sont réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les deux jours pendant environ 15 jours.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.
Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessitent une reprise chirurgicale en urgence et les problèmes cicatriciels (de la nécrose à l’hypertrophie) pouvant rendre la cicatrice visible. De plus, l’œdème et les ecchymoses peuvent être gênants pendant les premiers jours.
Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention pendant l’intervention.
Le tabac est un facteur de risque majeur de complications de type hématome et nécrose cutanée.
Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.
Le transfert autologue graisseux du visage
Qu’est-ce que c’est ?
Le vieillissement cutané du visage est inévitable. En effet, la peau se flétrit, à tendance à ptôser (tomber), le visage se creuse car la graisse disparait, et les mimiques du visage créent des rides d’expression.
Chaque individu présente son propre vieillissement, en fonction de sa génétique, de ses habitudes, de son environnement (exposition solaire, tabac, pollution…), et en fonction de ses moments de vie (stress, anxiété…)
Le transfert autologue graisseux (injection de gras) permet de combler les zones qui se sont creusées avec le temps, et de redonner du volume au visage. Les changements engendrés permettent de retrouver un air « moins fatigué », voire plus jeune.
C’est une chirurgie « bio », il n’existe aucun corps étranger. De plus, les cellules souches présentent dans le gras permettent une vraie régénérescence des tissus.
Comment ça marche ?
La technique consiste en une lipoaspiration et une réinjection du gras dans le visage à plusieurs endroits selon le désir du patient
- Le front
- Les tempes
- Les joues
- Les sillons nasogéniens
- Les plis d’amertume
- Les lèvres
- Le nez
- Le menton
- Certaines petites ridules (autour de la bouche, au niveau du front), peuvent être comblées et traitées.
Les effets seront durables sur environ 5 ans, en fonction de la vitesse de vieillissement du patient. Les cicatrices sont uniquement des petits points de prélèvement et d’injection, et sont très peu visibles.
En pratique ?
L’injection est réalisée sous anesthésie générale, en ambulatoire, et dure environ 1 heure, en fonction des zones à lipoaspirer et à traiter.
Les effets sont visibles immédiatement après l’injection. Un œdème peut survenir et se résorbe en quelques jours. De même, des ecchymoses peuvent apparaitre.
Une éviction sociale de quelques jours est à prévoir, ainsi que des congés pendant environ 8 jours.
Cette intervention est purement esthétique, et n’est pas prise en charge par la sécurité sociale.
Quels sont les risques ?
Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.
Les complications locales sont l’œdème, les ecchymoses, les infections des points d’injection et les problèmes cicatriciels pouvant rendre les cicatrices visibles.
Les autres complications sont celles d’une lipoaspiration : hématome, infection, ecchymoses, fatigue, phlébite et embolie pulmonaire ainsi que d’autres complications mineures.
A long terme ?
Le transfert autologue graisseux peut ne pas induire le résultat escompté, selon les variations individuelles et génétiques. Il est couramment admis que 30 % du gras injecté est résorbé par l’organisme, ce pourcentage pouvant varier d’une patiente à une autre.
La graisse injectée vieillit avec le patient, et peut également varier en fonction d’une prise ou perte de poids.
Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.
La blépharoplastie
Le vieillissement cutané des paupières peut survenir plus précocement que le reste du visage. Les paupières « tombent » et un pli se forme. Celui-ci peut même gêner la vision (ptosis). La blépharoplastie permet de « retirer » la peau disgracieuse, et rendre le regard moins fatigué et plus éclairé. Cette intervention se réalise sous anesthésie locale ou peut être associée à d’autres gestes de type injection de graisse ou lifting cervico-facial.
L’otoplastie
Les oreilles décollées sont très fréquentes (5% de la population), et représentent un handicap social principalement chez les enfants. Dès l’âge de 7 ans, la taille et la forme des oreilles sont considérées comme définitives, une chirurgie est dès lors envisageable (l’adolescence n’est pas recommandée pour la chirurgie pour des raisons cicatricielles).
L’intervention est le plus souvent réalisée sous anesthésie générale pour le confort de l’enfant, avec une nuit d’hospitalisation. Les principaux risques sont l’hématome et l’infection.